Scars are there to remind us we survived [PM] & Alexandre
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Mar 4 Juin - 18:17.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ Alexandre J. Delacourt & O. Lucy O'Leary ★ statut du sujet: privé ★ date: vers le 10 janvier ★ heure: il est 16h ★ météo: il fait gris et froid ★ saison: Saison 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x05 ★ intervention de dominus: no thanks ★ récompenses: //
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Posté Mar 4 Juin - 23:43.
scars are there to remind us we survived.
Les mensonges. Les trahisons. Les déceptions. Le mal être. La solitude. Tant de choses que Lucy avait vu passer dans sa vie. Cette vie qu’elle détestait, qu’elle souhaitait ne pas avoir. Cette vie qu’elle aurait préféré ne jamais vivre. Tant de choses l’avaient déçue, humiliée, fait tomber de haut, pleurer. Tant de choses l’avaient détruite. Elle était devenue qu’un simple fantôme. Un cadavre parmi les vivants. Elle n’était pas la gentille et jolie fille que tout le monde croit qu’elle est. Cette étudiante bien trop fêtarde qui avait goût à la vie. Que c’était ironique. Elle n’aimait pas faire la fête et elle avait encore moins goût à la vie, à sa vie. Elle n’était pas heureuse. C’est juste un masque, une façade, une manière de cacher à quel point elle est un beau merdier au fond. Les cicatrices étaient bien trop profondes, bien trop ancrées en elle. Son mal être était bien plus profond que ce que tout le monde pouvait s’imaginer. Sauf que personne n’en savait rien. Elle était très bonne comédienne et savait toujours ruser pour que personne ne le sache. Sa cousine, Rosaleen, se doutait de quelque chose mais elle ne lui avait jamais donné l’occasion de savoir ce que c’était ni combien elle était enfoncée dans la noirceur de ses démons. Elle se sentait quand même plus légère depuis qu’elle était à Poudlard. Les gens étaient moins concentrés sur elle, moins occupés à lui faire vivre un enfer et surtout, personne ne connaissait son histoire encore ici. Elle était juste Lucy la fêtarde, l’étudiante qui passait au moins une nuit en soirée et qui finissait à chaque fois pratiquement au bras d’un beau jeune homme.
Mais, elle avait mal. Elle était mal. Elle se sentait de trop dans ce monde. C’était comme si elle venait d’une autre planète et qu’elle ne comprenait pas le langage de la Terre. Elle était là, face à ce vaste par terre d’eau. Elle fixait cette étendue miroitante de ce regard vitreux, vide de sentiments. Elle était dans une de ses passes où mourir, perdre la vie était quelque chose d’alléchant. Mais elle était bien trop lâche pour faire ça. Elle était si peu courageuse pour mettre un terme à ses souffrances. Alors, elle préférait se faire souffrir, se faire du mal pour mieux se rappeler à quel point elle ne valait pas la peine. Il lui arrivait de se demander ce que serait sa vie si elle avait été un tant soit peu heureuse. Elle eut un rire amer. Même ça elle n’arrivait pas à le ressentir, à l’imaginer. Personne n’avait que faire d’elle. Elle n’était qu’un pion parmi tant d’autres. Elle avait l’impression qu’elle avait toujours tort aux yeux des autres et qu’elle aurait mieux fait de se taire, de cesser de respirer que de donner son avis ou de parler. Elle sortit l’objet tranchant de son sac. Elle regarda la lame briller sous la lumière du jour. Elle savait déjà quelles sensations ça lui procurerait. Elle savait déjà que le liquide rouge vermeille s’écoulera doucement. Elle savait déjà que ce serait une marque de plus parmi toutes celles qui ornaient déjà la peau de ses bras. Elle savait que c’était mal, elle savait que ça effraierait plus d’une personne de voir tout ça mais elle ne pouvait s’en empêcher. Elle avait ce besoin de se faire mal, de souffrir. Elle avait besoin de se rappeler à quel point elle n’était rien, à quel point elle n’avait jamais eu sa place ici. Et puis, ça la réconfortait de se dire qu’elle était au moins assez courageuse pour faire ça. Elle avança la lame près de son avant bras. Elle soupira comme pour se donner du courage. Lucy appuya sur sa peau et laissa la lame caressait sa peau sur la largeur de son bras. Quelle drôle de sensation. Ca faisait à la fois mal mais ça lui faisait tellement de bien en même temps. Elle ferma ses yeux afin de profiter de la sensation. Elle se sentait enfin bien comme libérée d’un poids. Elle rouvrit les yeux et contempla ce somptueux rouge cassant la blancheur de sa peau. C’était la chose la plus fascinante qu’elle n’avait jamais vu.
Elle était tellement concentrée qu’elle ne vit pas la silhouette s’approcher d’elle. Elle était tellement concentrée qu’elle ne s’était même pas encore nettoyée le bras afin de le recouvrir à l’aide du tissu de son pull. Elle était tellement plongée dans ses pensées, se demandant ce que ça ferait si elle laissait la lame aller plus en profondeur, entaillant plus que sa peau. Elle se demandait quelle sensation lui procurait tout ce sang qui coulerait. Et puis, la silhouette finit par se poster devant elle et elle se rendit compte qu’elle avait baissé sa garde, qu’elle allait devoir expliquer tout ça. Elle leva les yeux et reconnut immédiatement à qui appartenait ce corps. « Alexandre…c’est pas… » Elle allait dire que ce n’est pas ce qu’il croyait mais en fait, elle savait que ça ne servirait strictement à rien de nier. Il allait être dégoûté lui aussi. Il allait partir, la laisser seule et elle n’aurait plus cette amitié qui compte temps à ses yeux. Elle savait qu’elle allait devoir lui parler de tout ça et elle en était malade d’avance.
Come up to meet you, tell you I'm sorry You don't know how lovely you are I had to find you, tell you I need you Tell you I set you apart Tell me your secrets and ask me your questions Oh, let's go back to the start Running in circles, coming up tails Heads on a science apart Nobody said it was easy It's such a shame for us to part Nobody said it was easy No one ever said it would be this hard Oh, take me back to the start I was just guessing at numbers and figures Pulling the puzzles apart Questions of science, science and progress Do not speak as loud as my heart But tell me you love me, come back and haunt me Oh and I rush to the start Running in circles, chasing our tails Coming back as we are Nobody said it was easy Oh, it's such a shame for us to part Nobody said it was easy No one ever said it would be so hard I'm going back to the start Oh ooh, ooh ooh ooh ooh Ah ooh, ooh ooh ooh ooh Oh ooh, ooh ooh ooh ooh Oh ooh, ooh ooh ooh ooh
Come up to meet you, tell you i need you
Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac. Il fixait la grande horloge sur le mur en secouant frénétiquement sa jambe droite. De la sueur perlait sur son front, et sa mâchoire se mettait déjà à trembler. Il se leva, se dirigea rapidement vers le petit meuble se trouvant sur sa gauche, et ouvrit le premier tiroir violemment. Il fouilla parmi la multitude de vêtement, et en ressortit une petit boite jaune. Il s'affala sur son lit, et l'ouvrit. Rien. Vide. Il n'y en avait plus. Comment était-ce possible ? Il ne les prenait pas, seulement lorsqu'il sentait qu'il allait disjoncter. Comme aujourd'hui. Il balança le petit tube à l'autre bout de la pièce, fou de rage. Sa respiration s'accéléra, il se leva et se mit à marcher. Sans but, dans toute la pièce. Il était comme un lion en cage, prêt à se jeter sur le premier corps vivant passant la porte de bois. Il allait devenir cinglé. Il allait péter les plombs. Il le savait, il le sentait. Cette rage qui montait petit à petit au fond de lui. Cette voix nasillarde qui ne le quittait plus. Qui lui disait de faire des choses. De terribles choses. Il s'approcha de la fenêtre, l'ouvrit. L'air frais pénétrait dans ses poumons, alors qu'il inspirait de toutes ses forces. Il n'en pouvait plus de cette vie. Il n'en pouvait plus d'être comme ça. D'être lui. Tous les jours se ressemblaient. Il allait craquer. Les larmes lui montaient doucement aux yeux. Non, il ne pouvait pas pleurer. Il n'en avait pas le droit. Il devait se montrer fort, au moins une fois dans vie. En ce moment. Alors que son monde s’émiettait. Alors qu'Annaleigh ne lui parlait plus. Alors que rien n'allait. « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. » Le bourdonnement cessa. Un moment de répit. Un instant rare. Il devait en profiter, cela n'allait pas durer bien longtemps.
L'air était froid, le temps était maussade. Il regardait au loin, fixant l'horizon. Il rêvait de s'enfuir loin d'ici, loin de ses problèmes. Comme il l'avait fait à Beauxbâtons. Mais il ne pouvait pas fuir toute sa vie. Il ne pouvait pas effacer ce qu'il lui était arrivé. Ses cauchemars le suivraient partout, où qu'il aille, tel des démons. Ses démons. Il se jeta sur l'herbe fraîche, s'allongea. Il ne voulait plus bouger. Juste rester là, face contre terre, les yeux fermés. Un silence salvateur l'entourait. Il se sentait bien. Pour la première en plusieurs mois, il se sentait apaisé, presque heureux. Mais ce genre de moment ne pouvait jamais durer bien longtemps. Il le savait, il en avait trop fait les fraies. Alors il restait sur ses gardes. Comme si son subconscient lui disait de se méfier. Le clame avant la tempête. Il redressa la tête, s'agenouilla et épousseta ses genoux plein de terre avant de reprendre sa marche à travers le parc de Poudlard.
Il observa cette libellule virevolter au dessus de l'eau clair. Sans souci. Sans problèmes. Elle était simplement libre. Libre de faire ce qu'elle voulait. Libre de partir. Il l'enviait terriblement. Son caillou ricocha à la surface de l'onde bleue. Sans bruit. Juste un mouvement. Il tourna la tête. Une silhouette au loin attira son regard. Il se rapprocha discrètement, tel un voleur sur le point d'effectuer son crime. Il s'arrêta net lorsqu'il reconnu la personne. Lucy. Sa confidente. Sa grande sœur. Sa protectrice. Que faisait-elle ? Il était bien trop loin pour le savoir. Une boule se formait dans son estomac alors qu'il se rapprochait de son ami. Avait-il vraiment envie de lui parler ? De se confier ? Il n'en savait rien, mais il ne pouvait plus reculer. Et alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètre de la jeune femme, il s'arrêta, abasourdi. Non, ce n'était pas possible. Pas elle. Elle n'avait pas le droit. C'était lui le cinglé. C'était lui sur qui il fallait veiller. Pas elle. Pas Lucy. Il voulu rebrousser chemin, faire comme s'il n'avait rien vu. Mais il en était incapable. « Alexandre…c’est pas… » Ce qu'il croyait. Si ça l'était. Elle venait de s'entailler les avants bras devant lui. Et elle n'avait même pas sourciller. Son visage était resté impassible alors que la lame s'enfoncer doucement dans sa peau. Il s'accroupir devant elle. Son cœur battait la chamade, sa vue commençait à se troubler, et sa respiration se faisait courte. Il allait craquer, péter les plombs. Mais il devait encore tenir quelques minutes. Pour elle. Elle en avait besoin. Il la prit dans ses bras. « Pourquoi toi Lucy. Pourquoi ? » Et il s'effondra en sanglot.
Spoiler:
là cey l'autre qui parle cey toi qui parle
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