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EASY SPOOKY. → rp "staffiens" (a)
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Message Posté Sam 11 Déc - 19:55.
Voilà que la première tâche du Tournois des Trois Sorciers était arrivée. À Durmstrang, elle avait fait parler d’elle comme si elle était une espèce de miracle. Lorsque le champion de l’école - ce coup-ci une championne - avait été désignée, les étudiants avaient échafaudé des plans tous plus fous les uns que les autres sur l’épreuve qui l’attendait. De plus, l’ambiance de l’établissement s’était soudainement enflammée lorsqu’on apprit que Paula Verstraete était, en fin de compte, une Radgentis. « Comme moi… », songea brièvement Prynce. Une gloire éternelle attendait la jeune rousse, et la jalousie empoigna le cœur de la brunette. Elle n’avait pas déposé sa candidature, trop lucide : jamais la coupe n’aurait tiré son nom ! En plus de cela, elle était résolue à faire cesser ce concours -- y participer était donc impensable. Prynce lâcha un soupir, se cala un peu plus dans son siège. La tribune qu’elle occupait était définitivement vide : ses compagnons avaient refusé de l’y accompagner, les élèves des autres écoles avaient été terrifiés par la vision funeste de l’adolescente. Un sourire vicieux tordit ses lèvres vermeilles. Nerveusement, elle passa ses doigts dans ses boucles faites avant tout d’ébène et de feu ; le voyage l’avait quelque peu achevé. Elle qui avait le mal de mer, elle gardait encore les séquelles du périple Russie-Angleterre. À la simple idée de le recommencer, son myocarde se souleva. Elle soupira une nouvelle fois ; ses yeux bleus se baladèrent sur tous le matériel qu’avait mis en place les professeurs de Poudlard et le Ministère dans le seul but de rendre plus confortable la tâche -- du point de vue des spectateurs seulement. La belle reconnut, avec mauvaise foi certes, que l’école anglaise était douée pour recevoir des convives : des écrans géants étaient disposés un peu partout pour que le public puisse suivre en temps réel l’évolution des trois championnes. Le chauffage avait été installé pour éviter les rhumes ou toutes autres maladies, les étudiants pouvaient se sustenter s’ils le désiraient. Prynce, ne trouvant rien à reprocher à l’école qu’elle détestait tant, se refrogna un peu plus. Les traits glacés de son beau visage se déformèrent pour esquisser une expression ennuyée. Elle sortit sa baguette, effectua un mouvement leste du poignet. « Avis ! », murmura-t-elle de sa voix onctueusement soyeuse. Des oiseaux firent aussitôt leur apparition, comme si le ton de Prynce les avait inexorablement attirés à elle ; leurs plumes aussi jaunes que le soleil russe réconfortèrent quelque peu la jeune fille qui leur accorda un maigre sourire. Des pépiements joyeux envahirent la tribune et la douce reine des neiges s’enferma dans sa petite bulle, celle où elle se réfugiait du temps où elle était encore enfant -- lorsque le divorce n’avait pas douloureusement déchiré ses parents bien-aimés. L’adolescente rangea furtivement sa baguette dans la poche de son pantalon de lin ; même si elle n’était plus à Durmstrang, elle se devait de porter l’uniforme de l’école -- c’était avant tout l’ordre du directeur, et Prynce était résolue à s’effacer un maximum cette année. Les paupières ivoire de cette dernière se fermèrent et son crâne se laissa aller contre le dossier en bois. Elle noua ses doigts entre eux. Sa respiration devint peu à peu lente et calme, néanmoins elle n’était pas endormie. Pas encore. Elle savait pertinemment que c’était idiot de somnoler alors qu’il était de son devoir de soutenir son école, malheureusement elle était trop fatiguée pour s’agiter comme le feraient certains élèves. Des rêves étrangement sanglants habitaient encore la léthargie qui s’insinuait dans ses veines la nuit comme un poison toxique à outrance. Prynce se réveillait alors en sursaut, le front moite et le souffle affolé. N’arrivant plus à fermer les yeux, elle se levait, se servait un verre d’eau et s’installait pour contempler les étoiles qui s’épanouissaient dans un ciel aussi noir que l’encre de Chine. Les orbes de la douce enfant refirent une brusque apparition lorsque des voix se firent entendre. La petite brune frissonna et se tint bien droite, les prunelles soudées sur la cime des arbres qui s’étendaient devant elle. Elle était déterminée à faire bonne figure malgré la fine pellicule de transpiration qui ornait dorénavant sa peau opaline. Prynce se passa la langue sur les lèvres, remit derrière son oreille une boucle brune et avala une goulée d’air où flottait son parfum -- quelque chose de très mystérieux où s’entremêlait la fragrance claire du lys et celle plus voilée de la rose. C’était tout elle : séductrice mais énigmatique, intouchable. Les oiseaux jaunes disparurent au moment même où un pied se posa sur le parquet craquant de la tribune. La colonne vertébrale de la douce ingénue reçut comme une décharge électrique.


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January D. Lockhart
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Message Posté Sam 11 Déc - 23:46.
Mais puisque je vous dis que je travaille au ministère ! Je dirige le département de la justice ! C'est moi, Isobel Harper ! Wouhou !

Isobel gesticulait dans tous les sens, nerveuse comme jamais, pour prouver au vigile qu'elle était bien un membre du ministère, mais rien n'y faisait. Le grand homme ne bougeait pas. Son visage restait immobile. Aucune marque d'affection quelconque ou même de sympathie. Rien. Le vide. Le néant robotique. Mais Isobel n'était pas du genre à abandonner. Elle tenta alors de contourner l'homme, mais celui ci décida de ne pas se laisser avoir.

Je suis désolé Madame, mais si vous n'avez pas de badge, je ne peux pas vous laisser entrer, ordre du ministère.

Le sang d'Isobel ne fit qu'un tour. Elle serra les points, et son sourire se transforma en une mine coléreuse. Les lèvres pincés, le regard froid et dur, les sourcils froncés, elle secouait la tête d'un soigne de désapprobation majeure.

Primo, c'est mademoiselle ! Vous voyez un anneau autour de mon doigt ? Moi non plus. Deuxio, imbécile ! Je suis au courant, c'est moi qui ai donné cette directive ! Donc tu vas me laisser passer gros lardon, ou ça va mal aller pour toi.

[...]

J'ai pas dit mon dernier mot, pesta Isobel en direction de la tribune ministérielle.

Elle poussa un soupir de désespoir. A présent,elle devrait s'asseoir parmi les élèves. Elle en frissonnait d'avance. Elle passa en revue les gradins. Ils étaient à moitié plein. Elle cherchait un espace plus ou moins vide, dans lequel elle serait tranquille. Elle n'avait pas envie de supporter les idioties des étudiants. A dire vrai, elle n'avait même pas envie d'être là. Elle savait qu'elle ne penserait qu'à son travail, qu'à tout ce qu'il lui restait encore à faire, et cette tâche ne ferait que la retarder.

Elle savait qu'il s'agissait d'un évènement majeur dans la vie des sorciers, mais elle connaissait déjà le contenu de la tâche. Elle faisait partie du comité qui avait été chargé de mettre en œuvre la sécurité des spectateurs et des champions, et pour ce faire, il lui fallait connaître la teneur de la tâche.

L'entrain autour de ce tournoi avait fait du bruit au ministère. Il n'avait jamais été plus actif. Tous les départements avaient été saisis pour l'affaire, les autres dossiers avaient tous été mis en instance. Il fallait que le ministère prouve son autorité, retrouve cette cohésion qu'il avait perdu, et ça allait se faire aujourd'hui. Isobel sourit. Elle imaginait Foreston avec son calme glacial, parler aux journalistes. Mais elle savait qu'il était plus stressé que tout le ministère réunit. Tout reposait sur ses épaules.

Un espace de vide attira l'attention d'Isobel. Sur quelques rangs, il n'y avait qu'une jeune fille qui semblait un peu à l'ouest. A en juger par son uniforme,elle venait de Durmstrang. Isobel espérait secrètement que les étudiants de l'institut russe ne viendrait pas mettre la pagaille dans les tribunes... Sinon, ça finirait par lui retomber dessus. Mais cette jeune fille semblait plutôt calme à première vue, c'est pourquoi Isobel décida d'aller s'installer dans sa rangée.

Elle se dirigea vers elle, d'un pas décidé. Je veux ma place au calme. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, elle s'aperçut que des oiseaux dorés voltigeaient au dessus de la jeune élève. Je le sens mal. Elle s'arrêta un instant, à la recherche d'une autre place, mais les gradins s'étaient remplis et elle devrait soit abandonner sa tranquillité, soit affronter son dégout pour les bêtes à ailes. Elle décida qu'une place tranquille valait bien quelques secondes de déplaisir. Mais lorsque son pied toucha le vieux parquet qui longeait la rangée, la jeune fille sursauta brusquement. Confuse, Isobel s'excusa.


Woops ! Je suis vraiment vraiment désolée ! Je ne voulais pas te faire peur.


Isobel adressa un sourire bienveillant à l'amie des oiseaux qu'elle observa quelques secondes. Sa pâleur était assez impressionnante et contrastait avec le noir de ses boucles. Elle en conclut que les russes n'avaient pas une industrie très développée des salons de bronzage. Elle se fraya un chemin et s'assit à côté de la jeune fille.

Isobel Harper, dit elle en lui tendant la main pour qu'elle la serre, je travaille au ministère. J'ai... Un imbécile de vigile que j'ai moi même engagé me refuse l'accès à la tribune parce que j'ai oublié mon badge..... Et toi ? Pourquoi n'es-tu pas avec les autres russes ?

Elle n'avait pas l'air très loquace, mais Isobel était nerveuse, et lorsqu'elle était dans cet état, ses nerfs semblaient parler pour elle. Elle leva la tête.Quelqu'un d'autre venait envahir son havre de paix. Elle ne put réprimer un sourire crispé.
B. Solomonia Marcovic
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Je viens de Durmstrang
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Message Posté Dim 12 Déc - 2:00.
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‘‘ MAMA PUT MY GUNS IN THE GROUND
I CAN'T SHOOT THEM ANYMORE
THAT COLD BLACK CLOUD IS COMIN' DOWN
FEELS LIKE I'M KNOCKIN ON HEAVEN'S DOOR ’’

Ses yeux s'ouvrirent rapidement, alors elle réalisa qu'elle était toujours en bas des gradins, prête à monter. Elle soupira bruyamment avant d'essayer d'assembler les bribes de phrases qu'elle avait entendu autour d'elle. On parlait de place à garder. De grand évènement. On parlait de gagnant, on parlait de perdants. On pariait sur la victoire de certains, sur la défaite d'autres. Mais toutes ces conversations concernait tous le Tournoi. Pourquoi était-elle venue ? Jamais elle ne s'intéressait à ce genre d'évènement. Mais cette fois-ci, c'était différent. D'une, elle était obligée de venir. De deux, cela pouvait être divertissant. Des blessés, peut être même des morts. Le ministère cachait beaucoup de choses aux sorciers, d'autant plus que les élèves de Durmstrang, venaient de Russie. Les informations nous arrivaient en compte-gouttes. La nuit avait été longue, mais malgré tout, elle se décida à prendre place dans les gradins, elle passa, sans s'excuser si par maladresse, elle bousculait quelqu'un. Ce n'était pas comme si l'un d'entre eux allait se jeter sur elle pour ne pas avoir respecté une simple règle de politesse. Et ce n'est pas comme si elle l'aurait laissé faire. Récemment, elle avait hésité, lorsqu'on lui avait demandé de se présenter. Que pouvait-elle dire ? "Bonjour, Solomonia Beatrix Perséphone Zipporah Marcovic. Et oui, c'est tout. Pas d'autres seconds prénoms, que je sache. Radgentis parce que j'ai eu une énorme flemme lors des épreuves. Oh et j'oubliai. Si vous êtes du genre catégorique au niveau des sangs, le mien est tout sauf pur. Et je m'en fou. Sérieusement." Non, ce n'était définitivement pas une bonne présentation... Le truc à propos de la pureté de son sang était en trop. Ça l'a été comme ça l'était toujours. Simplement en trop. Et certains ne se gênaient pas pour le lui rappeler lourdement. Très, lourdement. Mais elle s'en fichait. Du moins, elle faisait comme si. Perchée plus haut que tous les autres, elle voyait pourtant toujours tout avant tous le monde. Le coup d'avance, elle l'avait. Sauf qu'elle n'en avait que très peu. Elle se perdait en imaginant le pourquoi du comment. Ce que sa vie aurait pu être si tout avait été différent. Mais le passé reste inchangé après tout. Même les moments difficiles ne s'effacent pas lorsqu'on y mets toutes ses forces. Ils se dissimulent simplement derrière des masques, comme dans une immense mascarade, ou tous le monde chercherait qui est qui. Ou comme elle le faisait souvent. Se cachant derrière d'autres visages, se montrant sous d'autres jours. Elle se faufilait derrière les plus étranges profils. Mais avec finesse, c'était ça hmm ?
Elle se sentait incomprise par les autres et elle ne cherchait pas à se sentir accompagner. Elle ne se recherchait plus des amis à qui elle pourrait tout confier. Ce n'était qu'une perte de temps selon elle. Elle préférait rester dans la lumière, mais seule. Elle ne voulait plus ressentir la douleur, ni les sentiments, ni les plus simples sensations de bonheur. Qui le voudrait après une telle vie de toutes façons ? Elle se sentait déjà abandonnée, elle ne voulait pas refaire cette même erreur, elle ne voulait pas revivre ça encore. Ce serait plus un châtiment qu'une renaissance, comme certains aimaient appeler cette phase de la vie où on reconstruit après une destruction massive. Ils ne se rendent pas compte que leurs mots, sonnaient si faux dans ses oreilles. Elle avait tout supprimé, elle avait tout éloigné pour une simple chose : ne plus souffrir. Elle ne voulait plus recommencer cette auto-mutilation qui vient après les relations humaines. Elle avait déjà donné. Elle avait déjà trop perdu. Ce n'était qu'un jeu, au fond, hein ? Un jeu auquel il n'était pas bon de perdre, auquel il n'était pas bon d'avoir un mauvais jeu. Car les résultats étaient plutôt néfaste. Il y a quelques années auparavant, elle n'aurait pas imaginé la vie sans Alexey, qui était son meilleur ami. Aujourd'hui, elle voudrait ne plus jamais le revoir. Les choses changent, tout ceux qui prétendent que c'est faux sont des ignorants qui n'ont jamais rien appris, ou ressentis de leur vie. Elle avait enterré si profondément sa douleur qu'il n'était même plus pensable qu'elle refasse surface un jour. Elle devait se taire. Elle devait attendre. Attendre quelque chose qui ne viendrait jamais.
Car tout n'était pas aussi simple. Elle était coincée, dans cette spirale infernale et personne ne pourrait l'en sortir. Elle n'avait plus qu'à attendre.
Elle cru que le bruit ne s'arrêterait jamais. Que le ciel ferait à jamais résonner les moindres paroles et les moindres respirations que les centaines personnes ici présentes pouvait avoir. Elle se réjouissait en repensant au fait qu'Alexey n'était pas présent. Et qu'il ne viendrait peut être même pas la voir. Pas d'interruptions. Pas de lourds regards rempli de regrets. Rien. Elle ne s'attardait pas longtemps à épier les conversations des gens autour d'elle. A vrai dire, elle se contrefichait des petites anecdotes de leur vie, des problèmes qu'ils avaient eu. Des épreuves qu'ils avaient pu traverser. Elle ne s'intéressait qu'à elle. Qu'à ses moments de doutes. Qu'à ses moments de tristesse. Rien d'autres.
Peut être que si sa vie aurait été différente, elle aurait été différente (bien qu'au final, sur certains points, elle n'a jamais vraiment changé), mais elle préférait se réconforter en pensant que peut être, cela n'aurait rien changé. La vérité, c'est qu'elle ne s'avouera jamais qu'au final, c'était tout sauf la vérité. Rien n'était jamais la vérité, sortant de sa bouche, ou presque. Elle racontait des mensonges autant qu'elle s'en racontait. Elle finit par se décider à s'installer prêt de deux jeunes femmes. L'une était debout, et venait visiblement d'arriver, l'autre, assise, c'était Prynce. Celle avec qui elle faisait les quatre-cent-coups pour le simple plaisir de tourmenter quelques élèves. Ayant entendu le début de la présentation de la dénommée Isobel, et voyant cette dernière relever la tête dès qu'elle l'avait entendue arriver, un sourire narquois se dessina sur son visage. Puis elle répondit à la place de son "amie" « Ils sont trop idiots pour venir la suivre ici. Contrairement à nous, apparemment. » Ses yeux détaillèrent l'inconnue. D'une façon inappropriée, à vrai dire. « Solomonia. Marcovic, Enchantée. » ajouta t-elle. Elle eut à peine le temps de tendre la main qu'elle entendit de nouveaux bruits de pas. La fameuse rangée qui était si calme à la base, devenait plus une réunion qu'autre chose.
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Message Posté Dim 12 Déc - 15:39.

HI, MY NAME IS LUNNYII SVET.

Poudlard ; ou l’endroit le plus chaleureux que j’ai jamais visité. Je retournais, après deux ans, chez moi. Ma maison. Chaque jour je regrettais d’avoir été obligé de partir. Mais il le fallait, si je voulais devenir cette gérante de boutique de potions, il valait mieux que je quitte cet établissement. A moins que je m’installe à Pré-au-Lard, je n’aurais pas pu rester près du château ; de plus, je doute sincèrement qu’une boutique telle que Venenum Periculosus soit très bien vu par ici, au village du bois j’aurais certainement eu ma place, mais … En parlant de la Russie. Solomnia était peut-être dans les parages. Allais-je jouer une fois de plus à cache-cache ? Je voulais la voir, c’était certain, mais quelque chose en moi ne pouvait pas supporter le fait qu’elle soit la même. En plus de ça, si c’était pour recevoir son ton sarcastique et dénué de toute émotion naturellement humaine, je préférais ne pas avoir affaire à elle.

Je sortais de Pré-au-Lard pour rejoindre la forêt interdite. Je craignais de passer des heures devant cette immensité, et mes mains devenant un peu plus moites au fur et à mesure que j’avançais vers les tribunes en disaient long sur mon appréhension. J’arrivais finalement devant les planches de bois installées là pour l’occasion ; comme à leur habitude, le personnel de Poudlard s’était surpassé pour organiser avec succès cette première épreuve du tournoi. Mon cœur battait tellement fort que je n’entendais plus le brouhaha qui s’était installé en même temps que les spectateurs. Je cherchais une place au calme, et posait enfin le pied sur le bois lors que j’eu trouvé un petit trou dans la masse.

Plus j’avançais en contemplant les grands écrans, plus je me demandais si j’allais pouvoir supporter le spectacle. Je détestais la forêt. J’inspirais un grand coup et détournais mon regard vers les quelques personnes qui étaient presque assises à l’endroit où je voulais m’installer. Deux jeunes durmstrangiennes étaient là, et il semblait que la troisième personne ne soit pas d’ici. J’avançais calmement, et laissait parler mon sourire. Alors que j’allais m’installer sur le plus haut banc, j’examinais la chevelure de l’élève encore debout. Elle me semblait familière. « Solomnia. » soupirais-je de désespoir. Mais à peine avais-je eu le temps de m’en rendre compte, de nouveaux spectateurs venaient s’installer près de nous. Je tentais de garder le sourire malgré la malencontreuse rencontre que je venais de faire.
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Message Posté Mar 14 Déc - 22:03.
Un bruit sec, l'impression d'être passé à travers un rouleau compresseur, une affreuse et passagère migraine, des fourmis dans les jambes ou les joies du transplanage. L'avantage aussi d'être un Mokop et de pouvoir choisir son propre moyen de transport sans avoir à se taper le trajet en drakkar, bonjour le mal de mer.
C'est avec panache que Skyler arriva sur le sol anglais. Nauséeux mais toujours avec l'assurance nouvelle qu'on lui connaissait. Habillé d'un épais manteau noir doublé de fourrure, de gants et chaussures en cuir de dragon, le néerlandais faisait forcément un peu tâche mais il n'en avait que faire. Il porta la main à sa poche et en sortit une cigarette, puis il l'alluma d'un geste nerveux tout en regardant les aménagements spécialement préparés pour l'occasion. Stands en tout genre, confettis et feux d'artifice qui volent dans tous les sens, on n'en prenait plein la vue. Le brun était seul, et il n'attendait personne, il devait rejoindre Olympe un peu plus tard mais il avait peur de croiser Delilah et toute la clique guindée de Beauxbâtons. Aussi préférait-il faire la route en solitaire, il suivit le flot de personnes en direction du lieu de l'épreuve mais un homme tout habillé de noir lui barra la route : 'Sorry sir, you can't smoke in there.' Le durmstrangien se retint de lui en mettre une, le mec ne faisait que son boulot et puis, les anglais étaient coincés au niveau 'outrepassement des règles', c'est connu. Il se contenta de reculer et de regarder les autres s'engouffrer dans les ténèbres pendant que sa clope se consumait doucement.

Il croisa alors son professeur de métamorphose, ridicule avec son chapeau aux couleurs de l'école, un de ceux qu'il aimait le moins. - Tiens, tiens, monsieur Goering-Dietz ! Je suis surpris de vous voir ici. N'est-ce pas vous qui hier encore avait juré de ne pas venir, je cite : 'participer à ses festivités de piège à con' ? lui demanda le vieil homme sur un ton moqueur. C'était quoi cette manie de se rappeler tout ce qu'il disait ? Et cette manie de poser des questions ? De sourire comme un vieux con ? - La championne de notre école est une amie. Je suis venue la soutenir, lâcha t-il entre deux bouffées de cigarettes. Il prenait son temps pour la terminer, zieutant d'un oeil volontairement insolent les hommes qui faisaient office de vigiles et qui l'avaient fortement déconseillé de fumer sa cigarette dans les sous-bois. Debout devant l'entrée de la Forêt Interdite, Skyler regardait la foule enthousiaste s'y enfoncer, portant drapeaux, écharpes, banderoles à l'effigie de leur écoles, brandissant des mégaphones ensorcelés qui chantaient des hymnes à la gloire de leur champion respectif. Insouciance, quel ennui ! Le jeune Mokop jouait une nouvelle fois au gamin désintéressé par tout ce qui l'entoure. Ça n'était pas qu'il détestait le Tournoi des Trois Sorciers, non, mais à vrai dire, toute cette agitation, ces élans de joie, de peur, d'excitation, d'ennui et de colère parfois, tout ce miasme d'émotions exacerbées lui donnait littéralement la gerbe. On est misanthrope ou on ne l'est pas. Il avait envie de sauter au cou du premier venu, de le mordre, de le déchiqueter et il s'en voulait d'être encore esclave de ses pulsions malgré tous les efforts qu'il avait fourni pour vaincre sa lycanthropie. De plus, il fallait avouer que ce n'était pas là, la seule raison de sa mauvaise humeur. En vérité, il y a quelques semaines, lors des inscriptions organisées par Durmstrang en vue du Tournoi, l'un des amis -ou plutôt serfs- de Skyler avait eu la 'bonne' idée de balancer le nom de celui-ci dans la Coupe. D'abord franchement embêté, le Mokop avait vu naître en lui, l'espoir de pouvoir représenter son école devant tous les sorciers européens. Fier et fort, pour une fois dans sa vie, il avait la possibilité de devenir un héros. Autant dire que l'élection de 'l'autre rousse' à sa place et son égoïste rêve de gloire brisé l'avaient quelque peu refroidis... Une voix le réveilla et il sentit quelque chose tirer sur son manteau. - Tu connais Paula Verstraete ? demanda une petite fille coiffée d'une chapka avec un fort accent russe. Skyler posa des yeux attendris sur le visage plein d'espoir de l'enfant. Elle lui rappelait sa jeune soeur. C'était peut-être pas aussi mal que ça, une foule en pleine effervescence. Il tourna la tête pour expirer la fumée très haut et très loin de la fille, jeta son mégot et l'écrasa du bout de ses chaussures vernies puis s'agenouilla à sa hauteur pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. - On peut dire ça comme ça. Je peux t'avoir un autographe d'elle si tu veux. Mais n'espère pas la voir gagner, c'est une vraie tête de mule. Un large sourire fendit son visage tandis que la petite blonde le regardait avec de grands yeux interloqués. D'un vif coup de baguette, il fit apparaître une espèce de dragon rouge miniature qui crachait du (faux) feu et le posa sur son couvre-chef. - Dépêche-toi, ta mère t'attends. Il lui offrit un dernier sourire puis se dirigea à son tour vers les tribunes.

Au lieu de prendre le chemin que tous empruntaient pour être le plus prêt possible des champions, Skyler choisit la tribune qui était la moins fréquentée. Histoire de pioncer tranquille si ça l'ennuyait ou juste de pouvoir faire autre chose si l'envie lui prenait. Comme prévu, la tribune était presque vide. Il n'y avait là que quatre femmes - dont deux étudiantes de Durmstrang qu'il connaissait un peu- et c'est avec une voix dégoulinante de fausse galanterie qu'il les salua : - Mesdemoiselles, bonjour, Skyler Goering-Dietz pour vous servir.
Il était soudainement tout fou, une étrange envie de sauter partout l'envahissait, il voulait sourire, crier comme un dingue, se déshabiller, poser ses lèvres sur les mains de chacune en leur faisant du gringue... Saute d'humeur et crise d'hystérie. Il prit place derrière Prynce qui ne semblait pas dans son assiette et essaya de réfréner ses pulsions glauques au possible. Le discours d'ouverture et l'épreuve n'allait pas tarder à commencer, aussi, Skyler décida-t-il de s'allumer une (nouvelle) cigarette - parfum exotique cette fois-ci, outrepassant les recommandations des vigiles. - Qu'ils aillent se faire mettre avec leur règle à la con. murmura-t-il à soi-même.
Oh oui, il était détendu, sur de gros nuages de cotons même. Après quoi, à l'aide d'un peu de magie, il forma quelques mots avec la fumée qu'il expirait : "moed, idioot !" (= 'courage, idiote !' en néerlandais) Des mots doux envoyés à son 'amie'.


(j'avais pas rp depuis longtemps, ça fait du bien xD)
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Message Posté Mer 15 Déc - 22:30.
Les préparatifs de dernière minute étaient bouclés. Cela n’avait pas été facile mais Crystal avait réussi à convaincre les centaures de rester dans leur partie de la forêt interdite afin de laisser les champions effectuer leur tâche tranquillement. En tant que professeur à Poudlard et responsable de la sécurité de la première tâche, elle se devait de s’assurer que tout se passe pour le mieux. Bien sûr, les champions courraient tout de même un énorme danger, c’est d’ailleurs pour ça que le Tournois des Trois sorciers était si controversé, mais il fallait que les spectateurs soient en sécurité. Les professeurs de Poudlard avaient donc presque tous mis la main à la pâte afin d’entourer les gradins de divers sortilèges destinés à sécuriser les spectateurs tout en les laissant voir la progression des champions. On avait donc tout naturellement installé des écrans géants dans l’arène afin que les spectateurs puissent suivre les champions et le confort avait été amélioré dans les gradins. Les bancs de bois étaient chauffés par sortilège et semblaient plus confortables lorsqu’on s’asseyait dessus. Le directeur de Poudlard et l’intégralité du corps enseignant voulait manifestement en mettre plein la vue à leurs hôtes de marque, et Crystal elle-même espérait que tout le monde serait reçut avec tous les égards qu’il leur serait dus. Elle se dirigeait à présent vers les gradins, priant intérieurement pour que tout se passe bien. A l’entrée des gradins, elle retrouva son mari et ensemble ils partirent en direction du gradin le moins rempli afin de pouvoir sortir le plus vite possible si on avait besoin d’eux.

    -J’espère que personne ne sera blessé cette fois-ci … Dit Crystal.

Alors qu’ils montaient les marches côte à côte, la jeune femme pensait à ses élèves, et surtout à la championne de Poudlard. Il s’agissait de Zazy-Timy, une Serpentard. Elle n’avait pas pris l’option Soin Aux Créatures Magiques et c’était bien dommage pour elle. Les cours de Crystal auraient pu grandement l’aider à traverser la forêt interdite sans trop d’encombres. Elle espérait cependant que la jeune championne aurait assez de culture magique pour combattre les épreuves qui l’attendaient et en ressortir vainqueur. Il fallait que Zazy-Timy gagne. Il en allait de l’honneur de Poudlard.
Ils arrivèrent enfin à destination. Dans la tribune, se trouvaient trois étudiants de Durmstrang, une étudiante qui semblait venir de l’université de Londres et Isobel Harper une gratte papier du ministère. Crystal se demanda ce que faisait une employée ministérielle ici. Pourquoi n’était-elle pas dans la loge ministérielle avec le Ministre de la magie et toute leur clique ? C’était un mystère qu’il allait falloir résoudre sous peu. Crystal se retourna et fit mine d'arranger la tenue de son mari :

    -La femme là, c'est Isobel Harper, une collègue de mon père qui travaille au département de justice magique, murmura-t-elle.

Crystal s’avança vers l’employée du Ministère :

    -Crystal Denforth, professeur à Poudlard. Ravie de vous compter parmi nous mademoiselle Harper. Avez-vous fait bon voyage ?

La jeune femme s'aperçut trop tard qu’elle interrompait une conversation en voyant la main tendue d’Isobel vers une élève de Durmstrang qui n’avait pas l’air du tout à son aise entourée de tout ce monde. A côté d’elle se tenait une de ses condisciples qui avait un air un tout petit peu plus sociable mais revêche aussi. Derrière elle se tenait un autre étudiant de Durmstrang. Décidément, avaient-ils tous décidés de se retrouver ici ? Ou les trois-là étaient peut-être des parias des autres ? La jeune professeur n’en savait rien. Par contre elle voyait très bien la cigarette que le jeune homme fumait nonchalamment assis à sa place.

    -Excusez-moi, dit-elle en tournant la tête dans sa direction, il est interdit de fumer ici, veuillez éteindre votre cigarette s’il vous plait.

C’est alors qu’elle aperçu le visage de l’étudiante londonienne. Crystal fut surprise. L’étudiante avait exactement la même tête que l’élève de Durmstrang qui semblait la plus à l’aise. Elles ne pouvaient pas être des jumelles, la londonienne paraissait plus âgée. Pourtant, elles étaient exactement les mêmes ! Voilà encore un mystère qui allait s'ajouter à toute la liste des choses sur lesquelles il fallait qu'elle enquête.

    -Curiosité, quand tu nous tiens, pensa Crystal.

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Message Posté Jeu 16 Déc - 21:44.
Matthew s'était affairé toute la journée, le jeune professeur était en charge d'assurer la sécurité de l'école durant le tournoi et c'est avec l'aide de ses collègues qu'il avait mis en place un tas de barrière magique pour protéger les spectateurs mais aussi le château et les champions.
L'école avait reçu l'aide du ministère pour veiller au bon déroulement des préparatifs pour la première tâche et deux grattes papiers du ministère étaient censés s'occuper d'instaurer quelques barrières autour de la forêt interdite pour éviter que d'éventuels perturbateurs ne viennent se mêler de la mission des champions. Les deux hommes avaient effectivement fait ce qu'on leur avait demandé mais ces deux idiots avaient tellement bien fait leur travail que la barrière qu'ils avaient mis en place empêchait tout le monde de pénétrer dans la forêt interdite, Matthew devint furieux et était aller trouver les responsables de cette idiotie.


« Non mais franchement, qu'est ce qui vous est passé par la tête, vous pouvez me dire comment les champions sont censés entrer dans la forêt avec cette barrière ?! » décidément on se demandait à quoi avaient bien pu penser ces deux sorciers de bas étages, malgré tout le sortilège qu'ils avaient jeté était relativement puissant et un simple finite incantatem ne serait pas suffisant pour lever la protection.
Matthew se rendit à la lisière de la forêt interdite et se retrouva rapidement devant le bouclier, il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre la nature de l'enchantement. Quelques incantations plus tard la barrière s'évanouissait dans les airs et Matthew avait bien l'intention de s'occuper de tout lui même à partir de maintenant, plus question de laisser des gens incompétents s'occuper de la sécurité des jeunes sorciers, Matthew mit en place une barrière un peu particulière pour laquelle il avait demandé l'aide de sa chère et tendre, cette barrière laisserai passer les membres du personnel et les champions mais personne d'autre.
Après avoir corrigé cette petite erreur Matthew continuait de pester après le Ministère, comme si les professeurs de Poudlard avaient besoin d'une intervention extérieure pour protéger leurs élèves...
Avant de retrouver sa femme pour assister à la première partie du tournoi Matt tenait à aller chercher celui qui comptait le plus dans sa vie, Flocon son beau fléreur blanc. Matt se dépêcha d'aller dans son bureau pour récupérer son animal de compagnie puis il rejoignit Crystal devant l'entrée des gradins, il fulminait toujours et la belle blonde l'avait probablement remarqué puisqu'elle n'essaya même pas de lui parler plus que ça, les deux amoureux montèrent donc les gradins jusqu'à trouver quelques places libres, il y avait dans ces gradins déjà quelques personnes.
Crystal se tourna vers Matthew en faisant mine d'arranger sa robe de sorcier et lui dit que l'une des jeunes femmes qui était ici travaillait avec son père, ça tombait très bien puisque Matt avait deux ou trois choses à dire aux gens du ministère. Etrangement Flocon sembla méfiant vis à vis de cette inconnue mais l'animal sembla encore plus préoccupé par les jeunes qui se trouvaient non loin de là. Crystal se présenta et il était donc naturel que son mari fasse de même.


« Bonjour mademoiselle, je suis Matthew Denforth, le professeur de sortilèges et enchantements de l'école et en ce qui me concerne je me serais bien passé de la présence des gens du ministère. » Les évènements qui s'étaient produits quelques minutes plutôt avaient altérés l'humeur du professeur, ce genre de chose était typique de Matthew, son impulsivité faisait qu'il lui arrivait souvent d'avoir ces sautes d'humeur...
Ce petit pic lancé Matt se tourna vers les différents étudiants qui étaient ici, il semblait y avoir des étudiants de Durmstrang et une étudiante londonienne qui ressemblait étrangement à l'une des élèves de l'école Bulgare. L'un des élèves de Durmstrang était en train de fumer une cigarette, ce type d'attitude n'était pas le genre de chose que Matt acceptait, alors que sa femme fit une réflexion au jeune homme Matthew préféra agir immédiatement.


« Flamare Evanesca » Le foyer qui consumait la cigarette de l'étudiant fut aspiré par la baguette du professeur qui ne comptait pas faire grand cas de cette attitude agaçante.
« Bonjour jeunes gens, bienvenu en Angleterre, j'ose espérer que vous vous plairez pendant votre séjour ici et que le meilleur champion gagne ! » Matt était tellement lunatique que sa bonne humeur avait rapidement fait surface, ce caractère assez particulier faisait son charme et quand on le connaissait on y prêtait même plus attention à tel point qu'on apprenait rapidement à l'apprécier.
Matt alla s'assoir à coté des autres spectateurs, Flocon sauta sur ses genoux et sa femme prit place à ses cotés, tous étaient impatients d'assister au début des réjouissances mais ces quelques minutes d'attente allaient permettre aux inconnus de se connaître un peu mieux.
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Message Posté Sam 18 Déc - 11:45.
Matin douceur, matin chaleur. Lila dormait tel une vrai marmotte, roulée dans son lit dans la position d’un fœtus, elle était si bien sous ses nombreuses couches de couvertures. La lumière du jour agressait ses yeux, la belle décidé à dormir jusqu’au dernier moment, s’engouffra sous son duvet. Ses muscles se détendaient peu à peu, elle allait rejoindre les bras de Morphée. D’une prise de conscience soudaine, Buckley se releva en sursaut comme un chat arrosé par de l’eau. Si le soleil était déjà si haut –bien que caché par les nuages- cela voulait dire qu’elle ne s’était pas réveillée ! A vitesse grand V, Lila se prépara, dévala les nombreux escaliers, manquant plusieurs fois de tomber, et engloutit son déjeuner en moins de temps qu’il ne faut pour dire Chocogrenouille.

Une demi-heure plus tard, Lila comprit qu’elle s’était brusquée pour rien, la tâche n’avait pas encore commencé. Soulagé elle avança d’une démarche gracieuse, et dansante à travers le parc. Le froid agressait constamment sa peau, la robe de soie des élèves de BeauxBâtons n’était pas adaptée au climat rude de Poudlard. Lila sourit en pensant qu’en Russie, elle aurait bien plus froid, rien qu’à cette idée un frisson agita ses petites épaules. Quand la belle arriva à l’endroit souhaiter, la foule lui tint un peu chaud, mais quand elle entra dans la salle pourvue pour les spectateurs, elle oublia tout. Il faisait si bon. Lila chercha du regard une tête connue dans la foule, mais toute les place près de ses amis étaient prise, elle se dirigea donc vers un gradin plus vide. A quelques enjambés des sièges choisis, elle reconnut le visage de son professeur de sortilège, d’ailleurs il pestait contre un élève –surement de Durmstrang pensa t’elle par sa tenue-. En approchant du petit groupe, elle vit que Denforth enleva l’objet que le jeune homme avait dans sa bouche. Un panache de fumée s’échappa de ses lèvres, à l’instar du fin morceau en rondelle qui était à présent réduit en volupté. L’objet en question piqua la curiosité de Lila, elle était sure d’en avoir déjà entendue parler, mais elle n’arrivait pas à mettre un nom dessus… C’était un truc fameux chez les moldus, ça faisait fureur… Lila pinça l’arrète de son nez, serait ce une Cagerette ? cigiarette ? Une cigarette ?! Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune fille. Elle en avait déjà entendue parler de maintes fois, et c’était la première fois qu’elle en voyait une vraie ! Pourquoi le professeur de sortilège l’avait réduit en cendre ? Tout objet des moldus étaient intéressant !

Lila s’approcha du jeune homme, et s’installa sur le siège vide près de lui.

    - Etait ce une vrai cigarette ? Je n’en ai jamais vu de vraie… C’est fascinant.
Chuchota t-elle.
Un sourire fendit son visage, un de ses baumes là pouvait réchauffer tout les cœurs les plus sombres.

Lila était plein d’enthousiasme, elle sortit sa baguette et d’un sort simple elle traça en lettre d’argent « Ariel sera la plus sensationnel ». Avec malice elle répondit d’un anglais un peu hésitant à son professeur :

    - Que le meilleur gagne.


Lila arrangea une mèche dorée qui tombait sur ses yeux, et regarda rapidement le petit groupe formé autour d’elle. Il y avait le jeune homme brun à la cigarette à ses côtés, une jeune fille au regard bleu électrique fortement belle, deux jumelles ? La femme de Denforth et une jeune femme du ministère à en croire les dire des Denforth. Aucun élève de BeauxBâtons dans les environs… mais après tout le but du tournoi était de faire des rencontres. De toute manière l’entrain de Lila ne pouvait s’envoler, la première épreuve débuter aujourd’hui, même si elle avait été seule au fin fond des gradins son enthousiasme ne se serait pas échapper. Cette journée ferait partie de l’histoire, bien qu’elle ne soit pas à la place d’Ariel, elle se souviendrait toujours de ce moment.
Cadeyrn S. Turner
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Je viens de Durmstrang
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: vos relations principales ici
: ce que vous avez sur vous en ce moment même.



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Message Posté Sam 18 Déc - 23:12.
Dix-huit heures. La nuit tombe sur la capitale. D'un geste nonchalant, je ferme les rideaux de l'appartement en soupirant. La soirée que je m'apprêtais à vivre s'annonçait aussi minable que la fête désastreuse de la Guy Fawkes Night. Pourquoi ne pas en profiter pour regarder la télévision dont toutes les chaînes retranscriraient la Première Tâche ? Thalia.
Ma petite sœur. Celle que je n'avais jamais connu. Celle qui ne connaissait même pas mon existence. Celle qui croyait avoir une famille. Comment avais-je retrouvé son identité ? Je ne connaissais que son prénom. Maigre compensation pour des mois de recherches désespérées. La seule trace de son existence, le seul lien avec son passé, ce registre découvert dans les affaires de maman après l'incendie du manoir. Je savais entre autre qu'elle étudiait à Beauxbâtons et que, comme la majorité des étudiants d'Europe, elle se rendait en Écosse afin d'assister à cet événement majeur dont tout le monde parlait : la Première Tâche du Tournoi des Trois Sorciers.
William était chargé de la sécurité à Poudlard, par conséquent, je devrai passer la soirée seul. C'était parfait ainsi, je n'avais nullement envie de retrouver des connaissances parmi la foule en extase ; l'important était de me concentrer sur Thalia. Et j'avais un plan pour cela.

Allez-y Mrs Johnson, le Portoloin est assez important pour que nous puissions nous y accrocher...

Je détestais les portoloins de quartier. Il fallait tout le temps supporter les jérémiades des vieilles commères qui habitaient deux maisons plus loin que l'appartement de William. Le pire dans l'histoire, c'était que j'étais le seul avec ces mégères : la plupart des londoniens avait préféré utiliser la voie du transplanage afin de se rendre dans la prestigieuse école. J'en étais incapable. Dès que je dépassais les frontières de l'Angleterre, j'étais pris de violents vomissements et d'une migraine épouvantable. Le médicomage appelait ça phénomène aléatoire et passager dû à un transplanage de trop longue distance. Autrement dit, comme la majorité des jeunes ayant tout juste obtenu leur permis de transplanage, il m'était impossible de traverser les limites de ma patrie.

Dix-huit heures douze, le portoloin s'activera d'ici une minute ! Mais que fabrique Mrs Hopkins ?

Avec un peu de chance, elle s'est noyée dans la pisse de ses chats.

Un sourire effleura mes lèvres rien qu'à cette idée. Cette légère cruauté qui caractérise mon caractère me fit tout de suite songer à la vieille Mrs Johnson seule perdue autour d'une foule en délire, tournant la tête partout autour d'elle, guettant le moindre londonien susceptible de lui tenir compagnie. Je plaignais d'avance la personne qui supporterait les jacassements de cette vieille pie.

Dix-huit heures treize. Malgré la sensation qu'on m'arrachait les boyaux par les yeux, j'atterris correctement dans l'aire de portoloins de Pré-au-Lard. Autour de moi, une foule de sorciers se précipitait en dehors de la zone que les Aurors s'efforçaient d'évacuer avant l'arrivée de nouveaux visiteurs. Rapidement, j'ôtai la poigne ferme de Mrs Johnson qui avait refermé ses griffes sur mon bras et me frayai un chemin parmi les touristes surexcités. La grand-rue de Pré-au-Lard était bondée, chose inhabituelle en cette saison habituellement. Mais la Première Tâche n'était pas un phénomène habituel. Des milliers de sorciers se pressaient désormais entre les différentes boutiques du village mythique, longeant le chemin éclairé par des chandelles éternelles allumées malgré le vent glacial qui balayait les environs. Au loin, le château de Poudlard se dressait fièrement et l'on pouvait distinguer des gradins disposés à l'orée des bois de la forêt interdite. C'était donc là que se déroulerait la Première Tâche.

♣♣♣


Écoute mon grand, tes paris ils puent la bouse de dragon, alors toi et les dindes qui te servent de potes, vous remballez votre attirail et allez faire mumuse ailleurs.

Agacé, je présentai mon laisser-passer au vigile qui contrôlait les entrées au domaine et pénétrai dans l'arène où se mêlaient parieurs et marchands ambulants tout autour de l'entrée des championnes. Rejoignant la foule qui prenait place dans les différents gradins, je pris soin d'éviter chacun des commerçants ; ma mauvaise rencontre m'avait mis d'une humeur exécrable et il valait mieux pour eux que je ne leur adresse pas la parole. Vu la gueule de la merde qu'ils vendent, j'ai plutôt intérêt à ne pas y toucher, de toutes façons...

Dix-huit heures trente. La Tâche commencerait d'ici une demi-heure. Comme je l'avais prévu, il ne restait plus beaucoup de places libres et je devrais certainement me coltiner un vieil alcoolique, une blondasse écervelée... ou pire encore : Mrs Jonhson. Géniale. Cette soirée promettait vraiment d'être géniale. Ironie, quand tu nous tiens...

Un espace vide dans l'avant-dernière rangée de gradins. Parfait. Avec un peu de chance, j'y serai tranquille. Et pas de Mrs Johnson ; c'était beaucoup trop haut pour elle et ses jambes fripées. Rapidement, je m'avançais et distinguais des différents sorciers que je devrai côtoyer durant l'épreuve. Il y avait un groupe de russes (d'après ce que je pus en déduire vu leurs vêtements et l'air insouciant qu'ils arboraient face au vent glacial) accompagnés de trois adultes qu'il ne me semblait jamais avoir rencontrés. Attendez une minute... cette fille, là, elle était à la Guy Fawkes Night, c'est elle qui avait perdu son bracelet de fillette. Et la jolie brune, à côté, elle était avec elle aussi, nous avions marché jusqu'à Big Ben ensemble. Et moi qui ne voulait reconnaître personne ! D'ailleurs, elle ressemblait étrangement à la jeune fille assise à côté d'elle... des jumelles ? Sans doute. Masquant ma mauvaise humeur, je me présentai au groupe - qui semblait s'être tout juste formé - poliment :

Enchanté, mon nom est Tyler, Tyler Hamilton.

Je soupirai tout en m'asseyant à côté d'une jolie blonde. D'après son uniforme, elle venait de Beauxbâtons. Finalement, tout n'était peut-être pas perdu : si je ne retrouvai pas Thalia ce soir, j'en apprendrai peut-être davantage sur son compte. Arborant un sourire forcé au petit groupe avec qui je partagerai la soirée, j'écoutais attentivement le ministre de la magie annoncer le nom de la première championne du haut de sa tribune.
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Message Posté Mar 21 Déc - 18:27.
La tribune était maintenant envahie par des indésirables qui piaffaient à tout va. Certes, le Tournois des Trois Sorciers avait avant tout été mis en place pour garantir une entente cordiale entre différents pays, mais Prynce se voyait mal sourire à des personnes dénuées de tout bon sens et de pudeur. Elle balaya du regard l’estrade, déglutit lorsque ses prunelles de glace tombèrent sur Solomonia. Celle qui était à côté d’elle lui ressemblait, ce qui était effrayant. Mêmes boucles noires, mêmes orbes sombres. C’était quoi cette blague ? Quand une voix étrangement rauque vrilla ses tympans, la belle sursauta. Skyler, ce bon vieux Skyler qui ne se départait jamais de son insolence. Prynce le connaissait de vue, de prénom même, mais jamais elle n’aurait cru le voir ici. Dès qu’il prit place derrière elle, elle put sentir les effluves d’une cigarette fraîchement éteinte. L’odeur de la nicotine abîma sa raison et, sans se soucier du reste, elle eut l’irrépressible envie d’allumer un bâton de tabac et d’en tirer quelques bouffées. Hélas elle avait arrêté cette pratique lorsqu’on, un an auparavant, on l’avait prise en plein délit de fumette et elle ne voulait plus tenter l’expérience. Néanmoins, ce désir était étrangement coriace, se décuplant quand Skyler alluma une nouvelle cigarette. L’arrivée d’une jeune femme aux cheveux d’un blond argenté la tira de ses pensées. Avec ses grands yeux pâles, cette dernière avait l’air d’un être séraphique. Prynce se mit à la détailler sans aucune gêne. De toute manière, elle n’était jamais gênée. Le charme fut rompu quand elle s’avança d’abord vers Harper pour se présenter. Alors comme ça, les élèves n’étaient pas assez importants à ses yeux pour qu’elle leur décline aussi son identité ? Une moue revêche coula sur les lèvres carmins de la slave, bien vite remplacée par un sourire condescendante quand la blondinette avertit Skyler qu’il était interdit de fumer. Pensait-elle vraiment qu’il allait l’écouter si elle ne faisait pas preuve d’un peu plus de vigueur ? Le sourire de Prynce s’effaça lorsque l’époux de l’enseignante pointa sa baguette vers le brunet, aspirant ainsi les flammes du mégot. C’était tellement anglais de faire ça, tellement inhospitalier. Prynce souda ses iris bleus sur le visage de l’époux, les traits de ce dernier se fendant d’un sourire poli. Il lâcha quelques mots avant de s’asseoir aux côtés de celle qui partageait sa vie, comme un bon roi veillant sur son petit peuple. Et, ici, c’était eux le peuple, ce qui irritait fortement Prynce ; la Reine des Neiges sentit la rage bouillonnait au fin fond de ses entrailles, un magma brûlant se déversait dans son cœur autrefois gelé par les coups qu’on lui avait assénés. Pinçant ses lèvres couleur rubis liquide, la douce ingénue pivota pour observer le remue-ménage qu’avait provoqué une vielle femme. La brune laissa échapper un ricanement, sans même se soucier de ses voisins, quand un éclat argenté attira son attention. ‘Ariel sera la plus sensationnelle !’ Une plaisanterie de mauvais goût faite par une étudiante de beauxbâtons, une française donc. Elle n’avait jamais eu quelque chose à reprocher aux français, s’étant déjà rendue à Paris où elle fut très bien accueillie. La seule fille des Pervensie-Blake sentit sa bouche esquisser une moue amusée, et timidement elle se pencha vers la blondinette qui s’était installée derrière elle ; remuant le bout de ses doigts, elle réussit vainement à capter son intérêt. Ses lèvres s’entrouvrirent, elle remit en place une boucle d’ébène derrière son oreille laiteuse. - Si tu veux mon avis, je doute qu’Ariel rentre saine et sauve à ton académie. Vous êtes certes doués pour puiser dans la belle magie, mais à Durmstrang nous avons la chance de connaître quelques sortilèges bien… efficaces ! Prynce avait buté sur le dernier mot, craignant d’en dévoiler plus qu’il ne fallait. Elle sentit un regard inquisiteur brûler sa colonne vertébrale néanmoins elle ne se détourna pas de l’étudiante française. Du moins, jusqu’à ce qu’elle entende une voix masculine briser la semi-quiétude des lieux. Un brun de taille moyenne, avec des yeux bleus et une peau plutôt pâle. - Enchanté, mon nom est Tyler, Tyler Hamilton. Et moi c’est James, James Bond*, pensa aussitôt Prynce sans se démonter. Elle détailla le jeune homme jusqu’à ce qu’il soit assis à côté de la blonde puis, après un instant de réflexion, elle balaya la tribune du regard. Ils s’étaient tous présentés, sauf elle. Ça ne la dérangeait point, mais elle trouvait ceci impoli de se faire autant oublier - du moins, elle détestait ça. - Moi, c’est Prynce. Un sourire implacable orna ses traits de givre et elle lança une œillade insolente à ceux qui partageaient désormais le même lieu qu’elle.
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