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« Toi que j'appellais mon frère, comment peut tu autant me hair ? Est-ce vraiment ton désir ?» •• PV ISRAËL
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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« Toi que j'appellais mon frère, comment peut tu autant me hair ? Est-ce vraiment ton désir ?» •• PV ISRAËL Empty
Message Posté Jeu 9 Déc - 18:47.
Rancœur.
« Regarde-toi assise dans l'ombre a la lueur de nos mensonges, les mains glacées jusqu'à l'ongle. Regarde-toi à l'autre pôle, fermer les yeux sur ce qui nous ronge. On a changé à la longue. On a parcouru le chemin, on a tenu la distance. Et je te hais de tout mon corps, mais je t'adore. On a parcouru le chemin, on a souffert en silence. Et je te hais de tout mon corps ; Mais je t'adore encore »


Pensive, la jeune Ophélia était couchée sur le lit, les rideaux tirés pouvaient presque laisser croire qu’elle dormait, pourtant, ses yeux, perdus dans le vague, fixaient les poutres de bois écaillé au plafond sans les voir. Elle n’entendait rien, ni les éclats de voix en bas, dans la salle commune, ni les gloussements aigus des deux filles qui discutaient dans le dortoir. Arrivée la veille au soir à Poudlard, la jeune française n’avait pas bien dormi, trop de pensées envahissant ses rêves. Soudain, le claquement violent de la porte la fit sursauter, Ophélia se releva sur son lit, surprise, perdue dans ses pensées, elle avait presque oublié le lieu ou elle se trouvait, s’attendant à retrouver les couleurs bleues, apaisantes & douces de la salle communes d’Hypnos, la douce berceuse qui y circulait en boucle et non pas les couleurs chaudes des rouges et or. La jeune femme ouvrit son baldaquin et observa autour d’elle, le dortoir était presque désert, mis a part quelques rideaux tirés, la plupart des élèves étaient descendus déjeuner. La jeune femme se leva, se prépara rapidement puis descendit à la salle commune. La pièce circulaire, remplie de meubles de bois écaillé et de fauteuils moelleux, une ambiance chaleureuse et confortable semblait se dégager dans toute la pièce, un léger sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme en observant les élèves qui discutaient, riaient, dans une cacophonie agréable de rires entremêlés. La vision de tous ses groupes d’amis, l’air tellement proches et complices la ramena à Beauxbatons ou ses souvenirs la prirent immédiatement à la gorge. Elle pouvait presque sentir à nouveau l'odeur des cigarettes qu'ils fumaient avec ses amis, à l’abri des regards dans le parc bordant l’académie, la fraicheur du vent sur son visage, ainsi que le son de leurs rires qui résonnaient en observant les facéties des élèves les plus blagueurs. Tout ça semblait bien loin à la jeune femme, tant de choses avaient changés, en si peu de temps. Ophélia ne put réprimer les tremblements de ses mains, c'était avant son viol, avant qu’elle ne quitte tous amis, avant que la simple idée qu'un homme puisse la toucher lui paraisse insupportable. Avant..

Ophélia secoua la tête, « Non .. murmura elle, pense à autre chose. Pas à ça, n'importe quoi » Ce fut un souvenir plutôt comique qui lui vint à l'esprit, remplaçant illusoirement les images qui lui venaient à l'esprit, un souvenir qui s'était déroulé l'an dernier, la jeune femme n'avait pas vraiment envie d'aller en cours de potion, d'autant que le professeur avait prévu une potion particulièrement dure qui serait notée. Ophélia, prétextant un terrible mal de ventre, était donc allée à l'infirmerie afin d'y passer quelques heures sans aller en cours. Mais son professeur de potion, dont la potion ratée d'un jeune Hébé lui avait explosé à la figure était allé à l’infirmerie.. et avait surpris son élève absente au cours précédent, physiquement très en forme, en train de rire tranquillement avec des amies. Cela lui avait rapporté deux heures de retenues ! Enfin, ce fut un rire discret qui remplaça les souvenirs douloureux. Ophélia usait souvent de ce stratagème, penser à un souvenir heureux pour oublier, ne serait-ce que quelques instants ce qu'elle préférerait effacer à jamais.

La jeune femme décida de se changer les idées en explorant l’école qui l’accueillerait le temps de l’épreuve. Lorsque elle était à Beaubatons, Ophélia connaissait par cœur les moindres recoins de la bâtisse, à force de les avoir maintes fois traversés .. pas toujours aux horaires autorisés d'ailleurs. Durant ces escapades, nocturnes ou pas, elle avait toujours apprécié le calme de la bibliothèque, lieux de paix, de connaissance et de rêves ou la belle adorait s'évader au fil des pages des romans. Ainsi elle se décida à rejoindre le lieu du savoir de Poudlard, elle descendit la tour de Gryffondor et arriva aux escaliers mouvants. Comme tous les samedis matins, peu de gens circulaient dans les couloirs, la plupart profitaient de leur grasse matinée, bien que de rares élèves se promenaient dans les couloirs dont une équipe de quidditch vêtue de bleu et bronze, quelques curieux de Dumstrang ou Beauxbatons, qui comme elle, s'étaient décidé à explorer l'école et encore quelques élèves de Poudlard. Ophélia observa les escaliers, l'air surpris, car ceux-ci se mouvaient seuls, rejoignant de manière aléatoire les différents paliers. « Bon ..On verra bien où cela me mènera » dit elle, avant de s'engager sur les marches du premier. Après avoir descendu quelques escaliers, manquer de tomber deux fois et avoir du demander son chemin à une jeune fille de Poufsouffle, la jeune femme descendit finalement à un palier au hasard, complètement perdue. Ophélia s'avança ensuite dans un couloir désert, regardant partout autour d'elle. Elle ne savait ni ou elle était, à quel étage, quelle aile du château. Peut être même était-elle à un lieu complètement interdit sans même le savoir. Rien ici ne lui était familier, ni les tableaux qui la fixaient d'un air air hautain, la suivant du regard à chaque pas ou bien les imposantes statues, presque effrayantes. Rien. « Ça y est, je suis perdue ! »

« Toi que j'appellais mon frère, comment peut tu autant me hair ? Est-ce vraiment ton désir ?» •• PV ISRAËL

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 1

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